Les dernières heures de 2018 s’égrènent lentement, emportant avec elle les vestiges d’une année qui, pour beaucoup de monde, je crois, a été difficile. Pour ma part, si je suis honnête, je crois que j’ai retiré plus de négatif que de positif des douze mois qui viennent de s’écouler. Mais demain, une nouvelle année commence. Une année vide de toute toxicité, de toute négativité, une année dont chaque journée reste encore à écrire à notre convenance. Une année entière juste pour nous, telles les pages blanches d’un roman que l’on n’a pas encore entamé. Et alors que je regarde vers hier, pour faire ce bilan, j’ai décidé de ne garder que le positif. Parce que c’est tout ce qui compte, au final – et que le négatif n’apporte de toute façon jamais rien de bon.
Alors, que s’est-il passé de bien, cette année ? Quelques petites choses sympas, voyez par vous-même :
– Il y a eu la réédition de Parce que c’est toi dans une version papier exclusive au Québec, avec une couverture absolument magnifique, et un accueil particulièrement chaleureux de la part des lectrices québécoises, qui m’a mis plus d’une fois des étoiles dans les yeux et des papillons dans le cœur.
– Il y a eu les deux fantastiques salons du livre, celui de Québec et celui de Montréal, et ce merveilleux Prix Romance que ma « bible » a reçu (petit moment bonbon, clairement). Grâce à lui, À SA RENCONTRE aura très bientôt une seconde vie en version papier, là encore dans une édition exclusive au Québec.
– Et il y a eu la sortie du roman susmentionné, A SA RENCONTRE, de l’autre côté de la frontière, chez nos amis les Américains, juste le jour de Noël, avec une très belle couverture, sous le titre The Chateau by the river. Je lui souhaite une très belle vie dans la langue de Shakespeare!
Côté écriture, ça n’a pas été fou-fou, j’en ai conscience, mais ça n’a pas été totalement morne pleine non plus :
– J’ai fini d’écrire l’histoire de Nico, la suite de Parce que c’est toi (dont le titre provisoire est Échec et Mat, Au bout du monde – tome 2). Le roman est dans les tuyaux éditoriaux, je vous en dis plus dès que je peux.
– J’ai écrit une courte romance de Noël (courte comme dans environ 50 000 mots), que j’ai terminée… juste après Noël. Elle est en mode repos, pour le moment. Clairement, elle a besoin d’être encore un peu retravaillée, et elle doit encore passer entre les mains de mes bêtas lectrices chéries. Je ne sais pas encore ce qui lui manque, mais je sais qu’il lui manque quelque chose. Affaire à suivre !
– J’ai aussi commencé un autre roman, qui n’en est qu’à ses prémisses, et qui est loiiiiin, trèèèèèèès loin d’être abouti. J’ai écrit environ 20 000 mots (sur toute l’année, hein, pas depuis Noël… je ne suis pas si rapide !), donc vous voyez… mais je l’aime, vraiment. Il est différent de ce que j’écris habituellement, et je sais qu’il va me demander beaucoup de travail, mais… j’ai vraiment envie de l’écrire.
– Et puis, j’ai réussi à reprendre un rythme d’écriture qui me convient. Ça n’a pas été facile, et il m’a fallu plusieurs mois pour me sortir du marasme dans lequel j’étais plongée, mais j’ai fini par trouver comment, et depuis, c’est une affaire qui roule. Probablement ma plus grande victoire de l’année (oui, parfois, il faut se contenter de peu).
Pour 2019, je ne prends pas de résolutions. Je n’en prends plus. Mais comme Jo Ann, je me fixe quelques objectifs, atteignables, toujours (même si l’an dernier, j’ai quand même réussi à ne pas les atteindre *facepalm*) :
1. Écrire ce roman qui me tient à cœur, dont je vous parlais à l’instant.
2. Consacrer du temps à un projet d’écriture un peu spécial dont je ne dis rien pour l’instant, pour plein de raisons.
3. Vivre plus sereinement au quotidien (celui-là, je le reprends de l’an dernier, parce que non, je n’y suis pas parvenue en 2018, mais en 2019, c’est un nouveau moi qui prend les commandes. Chloé 2.0)
Une fois n’est pas coutume, j’emprunte les paroles de quelqu’un d’autre pour vous souhaiter mes vœux cette année. Quelqu’un qui n’avait pas son pareil avec les mots.
« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. » Jacques Brel, 1968.
Prenez soin de vous. Je vous aime.